«Signaux d’alerte», une histoire pour les adolescents et les jeunes adultes
Anthony Mungin / 19 juin 2017
Si vous avez décidé de lire cet article, il se peut que vous ayez un bel avenir. Je le dis parce que la lecture nourrit l’esprit. C’est en lisant, en observant et en écoutant que les êtres humains apprennent. Cependant, vous seriez surpris par le nombre de personnes qui ne portent aucun intérêt à la lecture, ni aux voix de la sagesse et de l’intelligence. Avec le temps, ils paieront le prix de ce manque de connaissance. J’en suis sûr à cent pour cent car je suis l’un d’entre eux.
Je m’appelle Anthony Mungin. J’ai 50 ans. Je suis actuellement condamné à mort dans l’État de Floride. Lorsque j’ai été arrêté en septembre 1990, j’avais seulement 24 ans. Depuis près de 27 ans, je suis enfermé dans une petite cellule, mis en cage comme un animal sauvage et dangereux. Ma vie aurait-elle pu être différente ? Bien sûr ! Ai-je reçu des signaux d’alerte ? Absolument ! En fait, l’un des signes avant-coureurs, que je souhaite partager avec vous, n’a pas quitté ma mémoire depuis ces 27 dernières années.
À la fin des années 1980, mes grands-parents m’ont fait sortir de prison. Je ne me souviens pas bien de ce que j’avais fait pour être arrêté, mais ce n’était pas vraiment ce que je considérais comme un crime grave. (Quand même suffisamment grave pour être arrêté !). Cela devait être la troisième fois que j’étais arrêté pour un soi-disant délit mineur. À cette époque je vivais chez des cousins.
Quand je suis rentré à la maison, ma petite cousine de 12 ans, Cynthina, était en train de faire ses devoirs, assise à la table de la cuisine. Je l’ai prise dans mes bras et l’ai embrassée. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait ? Son professeur d’anglais avait proposé aux élèves d’écrire une rédaction. Je lui ai alors demandé quel sujet elle avait choisi. Elle répondit «Toi Anthony ! ». Cela me surpris, mais plus encore, attisa ma curiosité. Elle refusa de me laisser lire et je n’insistais pas. Une heure plus tard, son travail était resté sur la table, elle était dans sa chambre. Je ne pu m’empêcher de jeter un coup d’œil par dessus la table. Dans son texte, elle parlait de son amour pour moi et de tout le potentiel qu’elle voyait en moi. Elle racontait mes exploits sportifs passés au lycée et mes activités à l’église. Puis, elle évoqua mes mauvaises fréquentations, qu’elle percevait comme de mauvaise influence. Je n’oublierai jamais sa dernière phrase : «Anthony se met toujours en difficulté, mais trouve toujours le moyen de s’en sortir. Un jour, ces mauvaises personnes avec qui il traîne vont le conduire en prison. »
Mon «signal d’alerte» est venu de la rédaction d’une enfant de 12 ans. Cynthina n’a jamais su que j’avais lu sa rédaction. Elle n’a jamais su comme ses mots m’avaient profondément affligé Même à cette époque, je reconnaissais leur justesse, mais au lieu de prendre en compte ce signal, je l’ai ignoré et j’ai poursuivi mon chemin qui s’est avéré destructeur.
À présent je vieillis en prison pour un crime que je n’ai même pas commis. C’est facile et rapide de se laisser embarquer dans les ennuis avec ceux que vous considérez comme vos amis. La réalité finit par vous confronter durement à vos mauvais choix de fréquentation. («La folie d’un homme ruine sa vie, mais il blâme Dieu pour ses ennuis.» Proverbes 19: 3). Je crois qu’il y aura toujours des «signaux d’alerte» avant qu’une personne n’entre sur un chemin qui la mène vers le fond. Avez-vous reconnu vos signaux d’alerte ? Si vous l’avez fait, ne faites pas comme moi, ne les ignorez pas. Votre vie est trop précieuse et trop importante pour être gâchée.
Bonne chance et que Dieu vous bénisse !
Avec respect et amour
Anthony
Si vous avez décidé de lire cet article, il se peut que vous ayez un bel avenir. Je le dis parce que la lecture nourrit l’esprit. C’est en lisant, en observant et en écoutant que les êtres humains apprennent. Cependant, vous seriez surpris par le nombre de personnes qui ne portent aucun intérêt à la lecture, ni aux voix de la sagesse et de l’intelligence. Avec le temps, ils paieront le prix de ce manque de connaissance. J’en suis sûr à cent pour cent car je suis l’un d’entre eux.
Je m’appelle Anthony Mungin. J’ai 50 ans. Je suis actuellement condamné à mort dans l’État de Floride. Lorsque j’ai été arrêté en septembre 1990, j’avais seulement 24 ans. Depuis près de 27 ans, je suis enfermé dans une petite cellule, mis en cage comme un animal sauvage et dangereux. Ma vie aurait-elle pu être différente ? Bien sûr ! Ai-je reçu des signaux d’alerte ? Absolument ! En fait, l’un des signes avant-coureurs, que je souhaite partager avec vous, n’a pas quitté ma mémoire depuis ces 27 dernières années.
À la fin des années 1980, mes grands-parents m’ont fait sortir de prison. Je ne me souviens pas bien de ce que j’avais fait pour être arrêté, mais ce n’était pas vraiment ce que je considérais comme un crime grave. (Quand même suffisamment grave pour être arrêté !). Cela devait être la troisième fois que j’étais arrêté pour un soi-disant délit mineur. À cette époque je vivais chez des cousins.
Quand je suis rentré à la maison, ma petite cousine de 12 ans, Cynthina, était en train de faire ses devoirs, assise à la table de la cuisine. Je l’ai prise dans mes bras et l’ai embrassée. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait ? Son professeur d’anglais avait proposé aux élèves d’écrire une rédaction. Je lui ai alors demandé quel sujet elle avait choisi. Elle répondit «Toi Anthony ! ». Cela me surpris, mais plus encore, attisa ma curiosité. Elle refusa de me laisser lire et je n’insistais pas. Une heure plus tard, son travail était resté sur la table, elle était dans sa chambre. Je ne pu m’empêcher de jeter un coup d’œil par dessus la table. Dans son texte, elle parlait de son amour pour moi et de tout le potentiel qu’elle voyait en moi. Elle racontait mes exploits sportifs passés au lycée et mes activités à l’église. Puis, elle évoqua mes mauvaises fréquentations, qu’elle percevait comme de mauvaise influence. Je n’oublierai jamais sa dernière phrase : «Anthony se met toujours en difficulté, mais trouve toujours le moyen de s’en sortir. Un jour, ces mauvaises personnes avec qui il traîne vont le conduire en prison. »
Mon «signal d’alerte» est venu de la rédaction d’une enfant de 12 ans. Cynthina n’a jamais su que j’avais lu sa rédaction. Elle n’a jamais su comme ses mots m’avaient profondément affligé Même à cette époque, je reconnaissais leur justesse, mais au lieu de prendre en compte ce signal, je l’ai ignoré et j’ai poursuivi mon chemin qui s’est avéré destructeur.
À présent je vieillis en prison pour un crime que je n’ai même pas commis. C’est facile et rapide de se laisser embarquer dans les ennuis avec ceux que vous considérez comme vos amis. La réalité finit par vous confronter durement à vos mauvais choix de fréquentation. («La folie d’un homme ruine sa vie, mais il blâme Dieu pour ses ennuis.» Proverbes 19: 3). Je crois qu’il y aura toujours des «signaux d’alerte» avant qu’une personne n’entre sur un chemin qui la mène vers le fond. Avez-vous reconnu vos signaux d’alerte ? Si vous l’avez fait, ne faites pas comme moi, ne les ignorez pas. Votre vie est trop précieuse et trop importante pour être gâchée.
Bonne chance et que Dieu vous bénisse !
Avec respect et amour
Anthony