Prière pour Anthony
(Préparée par Bernadette FORHAN – responsable de la thématique Peine de mort à l’ACAT - France)
Ce 23 février 2013 marque les 20 ans d’incarcération dans les couloirs de la mort de Floride d’Anthony Mungin.
Livre d'Habaquc (Ha 1, 2-3)
Jusqu’où, Seigneur, mon appel au secours ne s’est-il pas élevé?
Tu n’écoutes pas.
Je te crie à la violence,
tu ne sauves pas.
Pourquoi me fais-tu voir la malfaisance?
acceptes-tu le spectacle de l’oppression?
En face de moi, il n’y a que ravage et violence ;
lorsqu’il y a procès, l’invective l’emporte.
Anthony a 24 ans quand il est arrêté pour le meurtre d’une responsable de magasin en septembre 1990. Depuis lors, il clame son innocence et réclame le droit à un procès équitable. Lors de sa condamnation, c’est un jury très divisé qui vote la mort par 7 voix contre 5 - la Floride étant le seul état à ne pas réclamer l’unanimité sur un vote mettant en jeu la vie d’un être humain.
Livre d'Habaquc (Ha 2, 2-4)
Le Seigneur m’a répondu, il m’a dit :
Ecris une vision,
donnes-en l’explication sur les tables
afin qu'on la lise couramment,
car c’est encore une vision concernant l’échéance.
Elle aspire à sa fin, elle ne mentira pas.
Si elle paraît tarder, attends-la,
car elle viendra à coup sûr, sans différer.
Le voici plein d’orgueil, il ignore la droiture,
mais un juste vit par sa fidélité.
Sachant que l’Etat de Floride détient le triste record des erreurs judiciaires, il est temps d’accorder à Anthony le droit de faire valoir ses arguments et d’appeler ses propres témoins.
Deutéronome (30, 19-20)
J'en prends à témoin aujourd'hui contre vous le ciel et la terre : c'est la vie et la mort que j'ai mises devant vous, c'est la bénédiction et la malédiction. Tu
choisiras la vie pour que tu vives, toi et ta descendance, en aimant le SEIGNEUR ton Dieu, en écoutant sa voix et en t'attachant à lui. C'est ainsi que tu vivras
et que tu prolongeras tes jours.
Anthony le dit lui-même: “Je suis personnellement un être humain imparfait qui, au cours de sa vie, a pris de mauvaises décisions, et s’est associé à de mauvaises personnes. Je n’essaierais jamais de me dépeindre comme un ange. Dans mon passé, quand j’étais jeune, j’ai été impliqué dans des activités criminelles dont j’ai honte, que je regrette totalement, et à l’égard desquelles j’éprouve du remords. J’ai eu tort et je ne l’ai jamais nié, ni tenté d’éviter les conséquences de mes actions. Mais lorsque je crie du plus profond de mon coeur que j’ai été condamné à mort pour un meurtre que je n’ai pas commis, la plupart des gens ont une tendance naturelle à ne pas me croire, à devenir sourds, ou à se montrer aveugles à l’injustice.”
Luc (18, 1-8)
Jésus leur dit une parabole sur la nécessité pour eux de prier constamment et de ne pas se décourager. Il leur dit : « Il y avait dans une ville un juge qui n'avait
ni crainte de Dieu ni respect des hommes. Et il y avait dans cette ville une veuve qui venait lui dire : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Il s'y refusa
longtemps. Et puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu ni ne respecte les hommes, eh bien ! parce que cette veuve m'ennuie, je vais lui rendre justice,
pour qu'elle ne vienne pas sans fin me casser la tête.”» Le Seigneur ajouta : « Ecoutez bien ce que dit ce juge sans justice. Et Dieu ne ferait pas justice à ses
élus qui crient vers lui jour et nuit ? Et il les fait attendre ! Je vous le déclare : il leur fera justice bien vite. Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il
la foi sur la terre ? »
En prison, Anthony a beaucoup évolué. S’il sort de prison, il sait déjà qu’il fera tout pour aider des jeunes en difficulté pour leur éviter les chemins qui conduisent à la violence. Sa foi lui permet de tenir debout et de poursuivre son combat.
Psaume 63 (2-9)
Dieu, c'est toi mon Dieu ! Dès l'aube je te désire ;
mon âme a soif de toi ;
ma chair languit après toi,
dans une terre desséchée, épuisée, sans eau.
J'étais ainsi quand je t'ai vu dans le sanctuaire
en contemplant ta force et ta gloire.
Oui, ta fidélité vaut mieux que la vie,
mes lèvres te célébreront.
Ainsi, je te bénirai ma vie durant,
et à ton nom, je lèverai les mains.
Comme de graisse et d'huile, je me rassasierai,
et la joie aux lèvres, ma bouche chantera louanges.
Quand sur mon lit je pense à toi,
je passe des heures à te prier.
Car tu as été mon aide,
à l'ombre de tes ailes j'ai crié de joie.
Je m'attache à toi de toute mon âme,
et ta droite me soutient.
Ce 23 février 2013 marque les 20 ans d’incarcération dans les couloirs de la mort de Floride d’Anthony Mungin.
Livre d'Habaquc (Ha 1, 2-3)
Jusqu’où, Seigneur, mon appel au secours ne s’est-il pas élevé?
Tu n’écoutes pas.
Je te crie à la violence,
tu ne sauves pas.
Pourquoi me fais-tu voir la malfaisance?
acceptes-tu le spectacle de l’oppression?
En face de moi, il n’y a que ravage et violence ;
lorsqu’il y a procès, l’invective l’emporte.
Anthony a 24 ans quand il est arrêté pour le meurtre d’une responsable de magasin en septembre 1990. Depuis lors, il clame son innocence et réclame le droit à un procès équitable. Lors de sa condamnation, c’est un jury très divisé qui vote la mort par 7 voix contre 5 - la Floride étant le seul état à ne pas réclamer l’unanimité sur un vote mettant en jeu la vie d’un être humain.
Livre d'Habaquc (Ha 2, 2-4)
Le Seigneur m’a répondu, il m’a dit :
Ecris une vision,
donnes-en l’explication sur les tables
afin qu'on la lise couramment,
car c’est encore une vision concernant l’échéance.
Elle aspire à sa fin, elle ne mentira pas.
Si elle paraît tarder, attends-la,
car elle viendra à coup sûr, sans différer.
Le voici plein d’orgueil, il ignore la droiture,
mais un juste vit par sa fidélité.
Sachant que l’Etat de Floride détient le triste record des erreurs judiciaires, il est temps d’accorder à Anthony le droit de faire valoir ses arguments et d’appeler ses propres témoins.
Deutéronome (30, 19-20)
J'en prends à témoin aujourd'hui contre vous le ciel et la terre : c'est la vie et la mort que j'ai mises devant vous, c'est la bénédiction et la malédiction. Tu
choisiras la vie pour que tu vives, toi et ta descendance, en aimant le SEIGNEUR ton Dieu, en écoutant sa voix et en t'attachant à lui. C'est ainsi que tu vivras
et que tu prolongeras tes jours.
Anthony le dit lui-même: “Je suis personnellement un être humain imparfait qui, au cours de sa vie, a pris de mauvaises décisions, et s’est associé à de mauvaises personnes. Je n’essaierais jamais de me dépeindre comme un ange. Dans mon passé, quand j’étais jeune, j’ai été impliqué dans des activités criminelles dont j’ai honte, que je regrette totalement, et à l’égard desquelles j’éprouve du remords. J’ai eu tort et je ne l’ai jamais nié, ni tenté d’éviter les conséquences de mes actions. Mais lorsque je crie du plus profond de mon coeur que j’ai été condamné à mort pour un meurtre que je n’ai pas commis, la plupart des gens ont une tendance naturelle à ne pas me croire, à devenir sourds, ou à se montrer aveugles à l’injustice.”
Luc (18, 1-8)
Jésus leur dit une parabole sur la nécessité pour eux de prier constamment et de ne pas se décourager. Il leur dit : « Il y avait dans une ville un juge qui n'avait
ni crainte de Dieu ni respect des hommes. Et il y avait dans cette ville une veuve qui venait lui dire : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Il s'y refusa
longtemps. Et puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu ni ne respecte les hommes, eh bien ! parce que cette veuve m'ennuie, je vais lui rendre justice,
pour qu'elle ne vienne pas sans fin me casser la tête.”» Le Seigneur ajouta : « Ecoutez bien ce que dit ce juge sans justice. Et Dieu ne ferait pas justice à ses
élus qui crient vers lui jour et nuit ? Et il les fait attendre ! Je vous le déclare : il leur fera justice bien vite. Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il
la foi sur la terre ? »
En prison, Anthony a beaucoup évolué. S’il sort de prison, il sait déjà qu’il fera tout pour aider des jeunes en difficulté pour leur éviter les chemins qui conduisent à la violence. Sa foi lui permet de tenir debout et de poursuivre son combat.
Psaume 63 (2-9)
Dieu, c'est toi mon Dieu ! Dès l'aube je te désire ;
mon âme a soif de toi ;
ma chair languit après toi,
dans une terre desséchée, épuisée, sans eau.
J'étais ainsi quand je t'ai vu dans le sanctuaire
en contemplant ta force et ta gloire.
Oui, ta fidélité vaut mieux que la vie,
mes lèvres te célébreront.
Ainsi, je te bénirai ma vie durant,
et à ton nom, je lèverai les mains.
Comme de graisse et d'huile, je me rassasierai,
et la joie aux lèvres, ma bouche chantera louanges.
Quand sur mon lit je pense à toi,
je passe des heures à te prier.
Car tu as été mon aide,
à l'ombre de tes ailes j'ai crié de joie.
Je m'attache à toi de toute mon âme,
et ta droite me soutient.